Les militants amoureux et les amoureuses militantes ont intégré à leurs actions les images pour en fabriquer des déchets. Cette empoignade de papiers collés s’attache à neutraliser un monde futur afin de présenter l’aujourd’hui comme un « moment maintenant » voir, une « seconde après ». En pratiquant la fouille par lacération, le travail des militants, nous laisse à regarder du déchet comme un fondement de réalité social, laudatif, factice, esthétique à la manière d’un magicien qui désintègrerait son chapeau claque pour nous écœuré avec son final : le déchargement de la culasse d’un éléphant ânonné.
Remerciement à Jérôme Carrié pour son texte « à La relation texte-image dans l’œuvre de Raymond Hains » et Mark Sandrich « Top Hat » qui ont contraint la grammaire de ce texte.
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